La Princesse de Clèves

Me revoilààà! J’ai eu une fin d’année quelque peu mouvementée, avec Noël, le 31 à la maison et les 50 ans de ma Maman. Du coup pas le temps de lire ni d’écrire sur le blog, mais on démarre cette année du bon pied, je m’y remet! Bon à partir de ce matin et pour 5 mois, je vais travailler à temps plein donc mon rythme de lecture risque d’être beaucoup moins soutenu mais étant donné que j’ai décidé de m’inscrire à la rentrée prochaine en lettres modernes et que j’ai pas mal de classiques qui manquent à ma culture, faut s’y mettre!

J’ai enfin lu la Princesse de Clèves, livre que j’ai acheté il y a plus de 5 ans, et j’ai envie de dire, il était temps! J’ai pourtant fais plusieurs tentatives mais je n’ai jamais réussi à accrocher. Cette fois je suis allée au bout, je dois dire que je n’ai pas détesté, mais ce n’est quand même pas du tout un coup de cœur. Enfin, je l’ai lu, c’est bon, je peux mettre une petite croix sur ma TO DO LIST de 2010…

Résumé royal:

Je vais vous la faire courte.

Mme de Clèves est amoureuse de Monsieur de Nemours, mais elle est mariée à M. de Clèves et très attachée à la notion de vertu. DONC amour impossible. DONC des gens malheureux. DONC ça ne finit pas très bien…

Résumé au dos du livre:

« La magnificence et la galanterie n’ont jamais paru avec tant d’éclat que dans les années du règne de Henri second », et c’est bien sur le théâtre de la brillante cour des Valois que se noue et se joue la passion de la princesse de Clèves et du duc de Nemours. Passion tacite, et qui ne s’exprime longtemps que par des signes : un portrait dérobé, la couleur d’un vêtement au tournoi, la soudaine émotion d’un visage. Passion tragique, aussi, dont la mort est la conséquence imprévue.
Si La Princesse de Clèves, lors de sa parution en 1678, est le livre le plus immédiatement commenté de son époque, c’est que, sans rompre totalement avec le roman antérieur, il y introduit le souci de vraisemblance et de brièveté qui caractérise alors la nouvelle, et concilie de manière neuve narration et psychologie. Le premier des romans d’analyse ? Certainement. Mais simplement, aussi, un grand roman sans romanesque.

Ce que j’en ai pensé:

Les +: Un beau portrait de la noblesse  XVIème siècle, de la préciosité, beaucoup plus plaisant pour moi que ceux des livres d’histoire.

Une vraie histoire d’amour, vraie de vraie, pas une amourette celle là.

Malgré le fait que ce ne soit pas le genre de lecture qui m’attire de prime abord, je ne peux que valider que ce soit un grand classique de la littérature française et qu’il faut absolument le lire.

Enfin, encore une fois même si ce n’est pas le genre de roman qui me passionne, j’ai quand même été bouleversée par cette histoire si bien écrite.

Les -: Madame de Clèves! J’avais envie de la secouer et de lui dire : « Mais PU…! Vas y, accepte!!!!!!! ». Quelle tristesse de passer à côté de l’amour de sa vie par principe!

Comme je l’ai dit et redit, ce n’est pas le genre de lecture qui m’attire. Aux histoires de cours, je préfère largement le monde ouvrier de Zola, ou Hugo. Des vrais gens qui ont des vraies vies quoi. Il n’en demeure pas moins que vous vous devez de continuer à m’appeler Majesté n’est-ce pas!

Sinon un dernier point négatif, c’est qu’il y a vraiment beaucoup de personnages, et qu’il faut lire à mon avis le roman au moins deux fois avec un stylo en main pour bien tout comprendre. Cela dit, ce n’est un point négatif que pour ma première lecture.

Ma note:

15/20 Très bien écrit, rien à dire de ce côté là, mais je n’ai tout de même pas adoré cette lecture même si la fin m’a beaucoup plu.

Citations choisies:

« L’ambition et la galanterie étaient l’âme de cette Cour, et occupaient également les hommes et les femmes. Il y avait tant d’intérêts et tant de cabales différentes, et les dames y avaient tant de part que l’amour était toujours mêlé aux affaires et les affaires à l’amour. Personne n’était tranquille, ni indifférent ; on songeait à s’élever, à plaire, à servir, ou à nuire ; on ne connaissait ni l’ennui, ni l’oisiveté, et on était toujours occupé des plaisirs ou des intrigues. »

« Elle ne pouvait s’empêcher d’être troublée de sa vue, et d’avoir pourtant du plaisir à le voir ; mais, quand elle ne le voyait plus, et qu’elle pensait que ce charme qu’elle trouvait dans sa vue était le commencement des passions, il s’en fallait peu qu’elle ne crût le haïr, par la douleur que lui donnait cette pensée. »

« La passion de M. de Nemours pour Mme de Clèves fut d’abord si violente qu’elle lui ôta le goût et même le souvenir de toutes les personnes qu’il avait aimées et avec qui il avait conservé des commerces pendant son absence. Il ne prit pas seulement le soin de chercher des prétextes pour rompre avec elles ; il ne put se donner la patience d’écouter leurs plaintes et de répondre à leurs reproches. »

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